Reprogrammation moteur et assurance auto

Réduire la consommation en carburant, gagner en couple et profiter d’un meilleur gain de puissance pour une conduite plus agréable, telles sont les principales raisons pour demander une reprogrammation du moteur. Si la pratique reste légale, il convient de se demander si elle a un quelconque impact sur l’assurance.

Reprogrammation moteur et assurance auto

La difficile détection de la reprogrammation moteur

Les nouvelles techniques de reprogrammation moteur rendent indétectable l’implantation d’une nouvelle cartographie dans le calculateur. Il y a donc très peu de chance qu’un contrôle vous mette hors-jeu.

Toutefois, en cas d’accident ayant entraîné des dommages physiques et/ou corporels, une expertise peut être demandée avec un examen approfondi de votre véhicule. Dans ce cas de figure, le nouveau programme risque d’être découvert, ce qui aurait pour effet de rendre caduc votre contrat d’assurance si la raison de l'accident est liée à la modification telle qu'une très haute vitesse (impossible à atteindre en configuration d'origine).

Et justement, ce dernier est établi sur la base des caractéristiques de votre véhicule. La moindre modification, minime soit-elle et qui a pour effet de modifier les performances du moteur, pourrait rendre invalide votre contrat d’assurance. Pour ne pas être dans l’illégalité, il est donc recommandé de signaler la modification à votre assureur. Avant toute démarche, s’adresser à son assureur reste la meilleure chose à faire.

La compagnie d’assurance, l’interlocuteur de choix pour vous répondre

La prime d’assurance est calculée en fonction de nombreux critères. Pour déterminer le risque et le montant à payer, l’assureur se base sur le profil du conducteur, sur l’usage du véhicule, mais également ses caractéristiques en prenant en compte des points comme le modèle la puissance du moteur ou le fait que la voiture soit neuve ou d’occasion.

En somme, plus une voiture est puissante, plus votre prime sera plus chère, cest le cas en Belgique mais pas forcément dans les pays limitrophes. Et vu que la reprogrammation vise à augmenter la puissance du moteur, vous modifiez de facto votre contrat d’assurance et la valorisation de votre prime. La surprime est généralement minime (de l’ordre d’un euro/kw supplémentaire, par exemple chez Ethias).

Un contrat d’assurance conforme à votre reprogrammation moteur

Avant d’entreprendre une modification, il est préférable de consulter au préalable votre compagnie d’assurance. Si elle est d’accord, elle vous présentera un contrat avec une prime plus légèrement relevée en prenant en compte les nouvelles caractéristiques de votre moteur.

Au cas où votre assureur refuse de vous couvrir, vous êtes libre de trouver une compagnie qui accepte de vous couvrir avant de demander une résiliation de votre ancien contrat. Au besoin, il faudra présenter des justificatifs que votre préparateur vous fournira afin d’inclure les nouvelles caractéristiques du moteur dans votre contrat d’assurance.

Procéder de la sorte évite de tomber dans l’illégalité en roulant sans la moindre garantie. Ne pas signaler des changements opérés sur votre moteur vous expose à la perte de votre couverture assurantielle. En cas d’accident ayant entraîné des dommages et dans l’éventualité d’une détection alors que la déclaration n’a pas été faite, vous pourriez ne pas être en règle. En cas d’accident à une vitesse qu’il est possible d’atteindre avec votre véhicule à l’origine et/ou à la vitesse réglementaire, il n’y a toutefois aucune raison que la modification de puissance soit incriminée.

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